Mon Maroc de demain
Personne n'a pu anticiper l’événement de cette crise sanitaire liée
à la propagation du COVID-19, et qui a engendré une crise économique
et sociale. Cette pandémie devrait provoquer des changements
conséquents au niveau des habitudes de consommation des ménages,
d’où une réflexion sur un nouveau modèle de croissance économique du
Maroc s’impose.
Un pays tel que le Maroc dont le modèle de croissance est basé sur
la consommation interne et un niveau d’importation très élevé avec
un faible tissu économique et surtout des services sociaux ainsi que
l’éducation, la santé, l’accès au logement,[etc.] laisse à désirer.
Le Maroc en tant que pays qui veut préserver son indépendance
politique, économique….et qui compte essentiellement sur le secteur
de l’agriculture doit réfléchir dès aujourd’hui à diversifier son
tissu économique, basé sur la création en grande quantité de petites
et moyennes entreprises pour résorber le chômage et en même temps
encourager la production locale. Ainsi soulager l’état du budget de
l’importation.
En effet je suis jeune, et soucieuse pour mon avenir et celui des
générations à venir, mais je peux comprendre certaines choses qu’on
voit tous les jours et malgré ça on en est peu conscient, je
citerais par exemple les inégalités sociales qui ont atteint un
seuil inquiétant, mais le plus inquiétant est que ces dernières
résultent des richesses héritées et donc pratiquement les
opportunités ne sont pas vraiment équitables, c'est-à-dire cette
chance n’est pas donné à tout le monde. Or, en général, en l’absence
d’actions publiques sur la répartition pour organiser une
redistribution, les inégalités n’ont aucune raison ni chance de se
résorber par elles-mêmes et ne peuvent aller qu’en s’aggravant. À
leur origine, il y a donc des inégalités des chances engendrées par
les disparités au niveau de l’accès à l’éducation, aux services de
santé et à un logement décent, notamment ; mais elles s’alimentent
aussi de l’augmentation du degré de concentration de la richesse. Et
ceci reste entre les mains de l'État qui dorénavant doit revoir sa
stratégie d’affectation des richesses. Il faut aussi ensuite penser
à amener les banques à financer les secteurs productifs
spécifiquement celles porteuses d’un potentiel de croissance.
Généralement, il est évident qu’un niveau d’éducation élevé accroît
les capacités productives, et favorise donc le progrès du produit et
par conséquent les revenus. On voit clairement que le système
d’éducation ne donne pas le fruit escompté, malgré les efforts,
recommandations et interventions de l'État. Ne baissons pas les
bras, ce sont les compétences acquises pendant la scolarisation,
seules, qui entraînent l'amélioration des capacités productives.
Oui, on peut arranger ça, peut-être en offrant un système éducatif
plus unifié, ouvert à tous et aussi avec l’orientation; le système
scolaire devrait être immédiatement sélectif, afin de garantir
l’acquisition de vraies compétences qui permettra à tous les
étudiants d’atteindre leur meilleur niveau. On conclut donc que pour
affaiblir le degré d’analphabétisme conduisant au chômage et autres
formes d’un « avenir gâché », il faudra alors opter pour mettre en
place des bibliothèques de proximité et organiser des cours de
soutien peu coûteux. Aujourd’hui cette pandémie nous met dos au mur,
nous dévoile nos lacunes, que ça soit en termes d’adhésion des
citoyens aux valeurs du pays, de l’état du système de santé, et de
la mobilisation du secteur privé. Tout en sachant qu’en cette
période de confinement, nous avons constaté des signes de solidarité
des marocains qui est une des caractéristiques du peuple, on a
soulevé la discipline exemplaire reconnu par le monde entier de nos
compatriotes, je voudrais aussi rendre un vibrant hommage en
première place aux forces de l’ordre : policiers, gendarmes,
militaires…, mais surtout aux médecins et aides-soignants qui se
donnent cœur et âme à cette lourde tâche qui est de sauver des vies.
En bref, je salue la décision courageuse de notre roi et de son
gouvernement de prendre les résolutions adéquates pour endiguer ce
virus et mettre en priorité la santé des citoyens au détriment de la
croissance économique.
Chaque individu sur terre désire un monde meilleur commençant par
son pays natal, sa ville natale, son quartier. On voit déjà ces
jours ci les initiatives et créations de jeunes marocains à qui on
ne donne pas vraiment tous les jours l’occasion et la chance. Et
voilà comment je me projette avec une vision optimiste telle une
flamme d’espoir du Maroc de demain après la destruction de
l’obscurité du coronavirus : mon pays si Dieu le veut sera
interdépendant ; on va se donner tous les moyens pour arriver à une
autosuffisance en ce qui concerne la production locale, que ce soit
du côté d’agriculture, de technologie, produits cosmétiques et
accessoires maison, des énergies…, qui seront aussi exportables
permettant de rapporter la devise et d’avoir une capacité d’économie
dynamique et compétitive. Aussi autant que jeune et représentante de
l’avenir de mon pays comme tous les jeunes de ma génération,
j’aimerai bien que les partis politiques et les pouvoirs publics,
donnent souvent cette occasion de pouvoir s’exprimer et pouvoir
intervenir directement dans les prises de décisions quant à l’avenir
de mon pays. Mon pays donne les mêmes chances et droits à
différentes classes sociales. Mon pays se comportera avec tous ces
citoyens comme un père qui traite tous ces enfants à pieds
d’égalité. Mon pays désormais dépassera ses lacunes du passé,
cherchant l’excellence.
Finalement, je ne cesserai jamais d’avoir confiance en mon pays, qui
sans doute ne brisera jamais nos rêves d’adolescents, qui
transformera en succès de grands. Je suis parfaitement confiante
qu’une fois cette crise sera finie, elle laissera place aux
changements, au MAROC DE DEMAIN, positif et ambitieux .
by Aya Maarouf